Le « nouveau » Front national en question

Le Front national est-il le premier parti de France ? Se tient-il vraiment aux portes du pouvoir ? A-t-il réellement changé ? Autant de croyances devenues aujourd’hui dominantes, et que s’emploie à déconstruire le chercheur Alexandre Dézé pour l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès. Une analyse fouillée qui montre que ces croyances découlent d’une conception erronée de la réalité frontiste : ce n’est pas tant le FN qui a changé que les perceptions de ce parti.

Introduction 

La place du Front national dans la vie politique française 

Le Front national n’est pas le « premier parti de France »
Le Front national n’est pas aux « portes du pouvoir » 

Le Front national n’a pas fondamentalement changé 

La stratégie de « dédiabolisation » de Marine Le Pen n’est pas nouvelle 
Un programme qui repose toujours sur les fondamentaux du parti 
Un leadership différent ?
Évolutions et invariants de l’organisation partisane frontiste
Un électorat relativement stable dans son implantation géographique et sa composition sociologique
Les militants : un renouvellement dans la continuité 

La construction de la réalité politique du Front national 

Le traitement médiatique et sondagier du FN 
La banalisation des idées frontistes par des agents exogènes au FN 
Les effets d’amnésie liés à l’effacement politique du FN dans les années 2000 

Conclusion

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