Comment la France a tué ses villes

Vitrines vides, façades aveugles, stores métalliques baissés… les boutiques abandonnées ne constituent que le symptôme le plus flagrant d’un phénomène plus large dans les préfectures et sous-préfectures françaises, que ce soit à Calais, Agen, Le Havre, Landerneau, Avignon ou Lunéville : la population stagne, les logements sont vacants, le niveau de vie baisse. Comment comprendre cette crise urbaine? Olivier Razemon en a débattu à la Fondation aux côtés de David Djaïz, haut fonctionnaire, et Jean Dionis du Séjour, maire d’Agen.

Auteur de Comment la France a tué ses villes (Rue de l’Échiquier, 2016), Olivier Razemon, journaliste indépendant, observe les conséquences, sur le territoire, de la manière dont on se déplace. Partout, la voiture individuelle reste considérée comme une obligation, un dû. Or, parce qu’elle occupe de l’espace et allonge les distances, la motorisation contribue largement à l’asphyxie des villes. Selon lui, pour les revitaliser, il n’existe nulle solution miraculeuse, mais une série de petits pas, de décisions empreintes de sobriété.

 

 

 

 

 

Dans les médias
« Centres-villes en déclin : la malédiction des villes moyennes », Sylvain Morvan (La Gazette des communes, 22 septembre 2017)

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