Jaurès et les migrations

Partir, à l’époque de Jaurès, c’est l’émigration mesurée vers l’empire colonial ou l’immigration de travailleurs, d’Europe ou de pays plus lointains, portant le nombre d’étrangers en France à un million en 1911. Les tensions existent, sociales et politiques. Gilles Candar y revient lors d’une conférence, dans le cadre des Rendez-vous de l’histoire de Blois, du 7 au 9 octobre 2016, dont la 19ème édition explore le thème « Partir ».

Partir, à l’époque de Jaurès, concerne désormais des populations de plus en plus importantes. La France est un pays d’émigration mesurée en raison de sa natalité particulière, mais elle contrôle un vaste empire colonial et s’implante en Algérie, seul pays africain visité par Jaurès. Elle est aussi déjà un pays d’immigration : plus d’un million d’étrangers recensés en 1911, provenant surtout des pays voisins (Belgique, Espagne, Italie…), mais parfois également de régions plus lointaines. Les premiers quartiers asiatiques ou maghrébins apparaissent avant 1914. Des tensions existent, sociales et politiques, sur lesquelles les socialistes interviennent, non sans divergences.

Gilles Candar, historien, président de la Société d’études jaurésiennes, revient sur leurs analyses et propositions lors d’un débat présenté par Thierry Merel, directeur du secteur Histoire et Archives de la Fondation Jean-Jaurès.

Retrouvez l’audio de la conférence

Retrouvez la note de Gilles Candar écrite à cette occasion

La Fondation était également présente avec deux autres conférences : l’une sur « la gauche et les vacances » et l’autre sur « les socialistes, l’Europe et les migrants ».

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