Pour un réformisme de gauche : renforcer la démocratie sociale et la négociation collective

L’approche de l’élection présidentielle de 2017 doit être l’occasion de faire de nouvelles propositions – Jean Grosset et Alain Olive, de l’Observatoire du dialogue social, s’y emploient. Ils plaident pour un réformisme de gauche, qui nous permettra d’affronter la mondialisation et de prouver que compétitivité économique et solidarité sociale peuvent aller de pair, voire se renforcer mutuellement.

Depuis l’élection de François Hollande, les questions du dialogue social et de la démocratie sociale ont été longuement évoquées et débattues. Cet intérêt pour la négociation collective et la démocratie sociale se nourrit de la politique menée par le président de la République. Plus proche en cela des sociaux-démocrates d’Europe du Nord que de la tradition socialiste française, François Hollande accorde une large place aux débats entre partenaires sociaux et veut leur octroyer une forte autonomie normative. Preuves en sont les conférences sociales qui se tiennent tous les ans depuis mai 2012, ainsi que les nombreux accords interprofessionnels signés depuis cette date.

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